Albert Alvarez Pagliacci Vesti la giubba Pathé saphir N° 61 enregistré en 1905
Albert Alvarez Pagliacci Vesti la giubba Pathé saphir N° 61 enregistré en 1905
Albert Raymond GOURRON dit Albert ALVAREZ, ténor français, (33.Cenon-Labastide [auj. Cenon], 20 rue Calvimont, 16 mai 1861* – 06.près de Nice, 26 février 1933)
Il fut d'abord musicien militaire, et tenait l'emploi de cornet au café-concert de la Pépinière, lorsqu'on l'engagea à tirer parti de sa superbe voix de ténor. Il travailla dans ce but et, après s'être produit à Lyon d'abord, à Marseille ensuite, il fut engagé à l'Opéra, où il débuta avec un immense succès dans Faust le 14 mars 1892. Sa voix claire et puissante et ses heureuses qualités de comédien lui valurent la faveur du public, et Alvarez prit possession successivement de tous les rôles du répertoire, jouant tour à tour : Roméo et Juliette, Lohengrin, Samson et Dalila, la Walkyrie, Tannhäuser, Aïda, Rigoletto, la Favorite, Sigurd, les Huguenots, Patrie !, le Cid, le Prophète, etc. En même temps, il en créait de nombreux dans : Thaïs, la Montagne noire, Frédégonde, Hellé, Messidor, les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Astarté, les Barbares. Entre temps, Alvarez se produisait à Londres, au théâtre Covent-Garden, dans le répertoire italien. Un différend, qui s'éleva entre lui et l'administration de l'Opéra, lui fit quitter ce théâtre et accepter un engagement pour l'Amérique, où il fut accueilli avec enthousiasme. De retour en France, il donna une série de représentations à l'Opéra-Comique, où il joua Carmen et Manon, puis enfin il rentra à l'Opéra. Ses dernières apparitions parisiennes eurent lieu à la Gaîté-Lyrique en 1910 dans le Prophète (Jean) et Martha (Lionel).
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Il a débuté dans Faust (Faust) le 14 mars 1892.
Il a chanté Roméo et Juliette (Roméo, 1892) ; Lohengrin (Lohengrin, 1892) ; Samson et Dalila (Samson, 1893) ; la Walkyrie (Siegmund, 1893) ; Tannhäuser (Tannhäuser, 1895) ; Aïda (Radamès, 1895) ; la Favorite (Fernand, 1896) ; Sigurd (Sigurd, 1896) ; les Huguenots (Raoul, 1897) ; le Prophète (Jean, 1898) ; Patrie ! (Kerloo, 1900) ; le Cid (Rodrigue, 1900) ; Othello (Othello, 1903) ; le Trouvère (Manrique, 1904) ; Paillasse (Canio, 1906) ; Salammbô (Mathô, 1906).
Il participa à la première à l'Opéra, le 10 novembre 1897 des Maîtres chanteurs de Nuremberg (Walther) de Richard Wagner [version française d'Alfred Ernst] ; le 11 décembre 1904 de Tristan et Isolde (Tristan) de Richard Wagner [version française d'Alfred Ernst].
Il créa le 16 mars 1894 Thaïs (Nicias) de Jules Massenet ; le 08 février 1895 la Montagne noire (Mirko) d'Augusta Holmès ; le 18 décembre 1895 Frédégonde (Merowig) d'Ernest Guiraud ; le 24 avril 1896 Hellé (Jean) d'Alphonse Duvernoy ; le 19 février 1897 Messidor (Guillaume) d'Alfred Bruneau ; le 23 décembre 1898 la Burgonde (Gauthier) de Paul Vidal ; le 15 février 1901 Astarté (Hercule) de Xavier Leroux ; le 17 avril 1904 le Fils de l'Etoile (Bar-Kokéba) de Camille Erlanger.
Sa carrière à l'Opéra-Comique
En représentation, il a chanté Carmen (Don José) et Manon (Des Grieux) en 1902.
Source : http://www.artlyriquefr.fr/personnages/Alvarez%20Albert.html