L'âge du feu par E.E. Knight | Lectures
Bonjour à toutes et à tous, c’est Vieux Chat.
Aujourd’hui je vais vous présenter L’âge du feu, par EE Knight.
Cet ouvrage regroupe les deux premiers livres d’une série de fantasy dont les protagonistes principaux sont des dragons. Le monde imaginaire dans lequel se déroule ces aventures fantastiques est un monde d’où les dragons ont presque disparus, tandis que les elfes, les nains, les hommes et les garnes cohabitent tant bien que mal.
A la mort de leurs parents – tués par une compagnie de nains – trois dragonnets vont être séparés et chercher à vivre leur vie du mieux possible, compte tenu des circonstances.
Le premier livre se glisse dans les pas d’Auron, un dragon mâle dont la caractéristique principale est de ne pas avoir d’écaille comme la plupart des autres. En revanche il possède une sorte de capacité lui permettant de se fondre dans l’environnement, comme le font les caméléons. Tout d’abord poursuivi par les nains qui sont venus tuer ses parents, il finira par beaucoup voyager tout en gardant comme objectif de comprendre pourquoi les dragons sont en voie de disparition. Lors de ses pérégrinations, il fera la rencontre de divers compagnons plus ou moins attachants et ses ailes le mèneront à la rencontre des diverses races qui peuplent ce monde fantastique.
Le deuxième livre suit les aventures de Wistala, un dragon femelle dont la principale caractéristique est l’ingéniosité. Lorsqu’elle se retrouve séparée de son frère, Wistala finira par être hébergée chez un elfe un peu étrange. La plupart des aventures se situeront dans son domaine et feront la part belle aux différentes inimitiés qui l’oppose au seigneur humain dont cet elfe dépend. Et les péripéties dans ce second ouvrage de la série sont bien plus prenantes et étonnantes que celles du premier.
C’est une lecture relativement facile. Les quelques rares mots spécifiques comme Saa et Sii qui représentent les pattes avant et arrière d’un dragon se font plutôt rares, et on les retient très vite car ils sont régulièrement utilisés.
Pour autant, le premier livre était assez fastidieux à lire car les rebondissements étaient assez rare, l’action relativement simple (une grande partie du début du livre consistera à suivre la fuite d’Auron) et les personnages peu attachants car la plupart d’entre eux ne restent pas très longtemps. Dans la deuxième partie du livre, l’auteur prend plus de temps pour laisser le lecteur découvrir les personnages gravitant autour d’Auron et cela relève un peu l’intérêt de l’histoire.
Il faut cependant noter que ce type de littérature s’adresse en premier lieu à des adolescents ou à des adultes découvrant le genre de la « Fantasy ». Ainsi la simplicité de l’intrigue principale et le peu de protagonistes n’est pas une mauvaise chose en soi. La lecture est plus plaisante à la fin du livre qu’au début.
Quant au deuxième ouvrage, celui qui suit les tribulations de Wistala, il est bien mieux écrit, et l’on rentre plus rapidement dans le vif du sujet : il n’y a pas à attendre longtemps avant de découvrir qui sera le principal antagoniste de l’histoire. De plus, il est facile de s’attacher aux personnages car on apprend à mieux les connaitre que dans le premier livre. Cela est dû au fait que la plupart du deuxième livre se passe au même endroit et fait intervenir régulièrement les même personnages. De plus certains personnages sont vraiment intéressants et l’évolution de Wistala est plus intéressante que celle d’Auron.
Voici un extrait du premier livre, alors qu’Auron et Djer, un marchand nain avec lequel il est devenu ami, cherchent à officialiser le travail d’Auron auprès de Djer:
« - Le dragon et moi-même sommes épuisés par notre voyage. Pourrions-nous boire quelques rafraichissements dans une salle bien chauffée ?
- Je veux tout d’abord savoir pourquoi ta saison dans le Nord a été si mauvaise, répondit Sekyw en inspectant la feuille de papier, puis son verso vide de tout texte ; il la tourna d’un côté puis de l’autre, comme s’il attendait que de nouvelles inscriptions soient apparues pendant qu’ils parlaient.
- Certains villages ont tout simplement refusé de faire des affaires avec moi. Ils ont déclaré qu’ils n’achèteraient que des marchandises humaines. J’ai gagné un peu d’argent en faisant de la ferronnerie et de la quincaillerie…
- Oui, oui, j’ai déjà entendu parler des préjugés à l’encontre des nains. Un bon marchand arrive toujours à ses fins quelles que soient les circonstances. J’envisage de révoquer ton autorisation d’affrètement, même après avoir lu ceci. Et qu’as-tu en tête, Djer ? Tu prends un lézard géant et tu prétends qu’il s’agit d’un dragon ?
Auron appréciait Djer et ne pouvait supporter de le voir réprimandé ainsi.
- Les lézards ne parlent pas, dit-il dans son meilleur nain. »