SINGULARITY (PC) Part Ⅰ

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Published on ● Video Link: https://www.youtube.com/watch?v=pZPekrnSwvY



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Duration: 36:05
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🔰 Sorti en 2010 Singularity est un FPS qui réunit de nombreux genres déjà vu dans différents jeux vidéo, comme de l’horreur avec ses monstres et ses jump scare, du FPS pour ses gunfight, de l’aventure pour ses nombreux moments de réflexions et on pourrait même dire qu’il y a un peu de plate-forme.
Dans Singularity vous devrez manipuler le temps pour réparer vos erreurs, des erreurs que paradoxalement, vous avez créé alors que vous n’étiez pas encore né.

Tout commence lorsque vous arrivez en hélico sur l’île de Katorga-12, située non loin de la côte orientale de la Russie.
Notre frêle soldat prêt à en découdre avec ceux qui vous attendront en bas, votre mission est de découvrir les raisons des fortes émissions de radioactivité aperçues grâce aux nombreux satellites qui gravitent autour de notre belle planète.
Pas de chance, les Russes sont arrivés sur l’île abandonnée les premiers et font exploser une bombe IEM avant que vous ne touchiez le sol.
Les deux hélicos américains plantés, il ne reste que deux survivants, vous et un certain Devlin.

Vous devrez d’abord le retrouver avant de chercher à comprendre ce que les Russes faisaient sur cette île, il y a de cela 55 ans.
Si le début du scénario est vu et revu, la suite est nettement plus intéressante.
L’URSS menait sur l’île des recherches sur un nouvel élément, l’E99.
Cet élément pourrait permettre de réaliser des bombes plus puissantes que l’arme atomique américaine.
Ses capacités ne s’arrêtent pas là et il serait aussi possible de manipuler les objets sans effort voire, de manipuler le temps.
Notre soldat, on ne peut plus fier d’avoir découvert la raison des problèmes sur l’île en moins de cinq minutes, mais malheureusement se sera de courte durée, car une onde temporelle balaye l’île et vous transporte en 1955, là-bas, vous allez sauver le professeur Demitchev.
Grave erreur puisqu’en survivant, il va changer la face du monde.

Pour éviter que Singularity sombre dans le FPS horror banal, Raven Software a disséminé quantité de notes, d’enregistrements audio et parfois même, des vidéos pour en savoir davantage sur les expériences menées sur l’île, mais aussi la personnalité des différents protagonistes.
Cela ressemble nettement à Bioshock qui n’était cependant pas le premier à utiliser cette méthode. Si cela passe bien dans le titre de 2K Games, dans Singularity, les enregistrements audio sont parfois mal placés, un peu comme si tout le monde se trimbalait avec un magnétophone dans sa poche.
Singularity n’en reste pas moins un FPS possédant un bon scénario, pas vraiment nouveau tant la course à l’armement en contexte de guerre froide est un sujet traité et retraité.
Vos interventions dans le passé ont une influence sur le futur même si l’on regrette que notre influence sur les structures soit si faible.

Singularity a un atout de taille, le Manipulateur Temporel ou "MT" pour les intimes.
Vous allez rajeunir ou vieillir les objets, les monstres et les hommes.
C’est indispensable pour assurer sa survie et sa progression sur l’île.
C’est aussi l’occasion de faire quelques puzzles honteusement chiants qui se résument bien souvent à vieillir une caisse pour la faire passer par un tunnel où elle n’aurait jamais pu passer autrement avant de la remettre à son état normal et de la poser ensuite sur le sol.
Si l’on fait abstraction de ces phases ennuyeuses à souhait, le MT a bien d’autres fonctions.
La bulle temporelle en est une, si une dizaine d’araignées mutées foncent sur vous, cette bulle pourra ralentir le temps à l’intérieur et donc, toutes les araignées qui s’y trouvent, vous pourrez alors réfléchir sur quelle arme utiliser pour faire un beau massacre.
Il y a enfin le vieillissement, qui, s’il est associé à une forte dose d’E99 qui pourra transformer un humain en mutant.
Dans le cas contraire, l’homme tombera sous le poids des années.
Il est dommage de ne pas pouvoir rajeunir l’ennemi, il aurait été amusant de rendre la jeunesse à un garde, pourquoi pas quand il avait cinq ans ?

En définitive, Singularity propose de bonnes choses comme les différentes projections dans le passé, les décors qui varient malgré la petitesse de l’île ainsi que le manipulateur temporel.
Il est impossible durant la partie de faire des choix entre laisser quelqu’un vivre ou mourir, ou détruire un lieu plutôt que le laisser tel quel, quand un jeu manipule le temps, il aurait été intéressant d’avoir de tels choix à faire.
Cela aurait permis qui plus est d’avoir des fins vraiment différentes et pas des épilogues déterminés par notre seul et dernier choix qui a lieu deux minutes avant la fin du jeu.
Singularity reste cantonné à la mode du FPS très scripté, alors qu'un Bioshock nous force lui à refaire deux fois le jeu pour connaître les deux fins.
L’ambiance correcte aurait pu être meilleure si la qualité sonore était au rendez-vous.
Ici, vos enceintes 5.1 ne vous serviront à rien, ce qui est dommage surtout quand le jeu tente de vous faire entendre des bruits derrière votre dos.