Call Of Cthulhu - Final

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Nate's Hell Descent (archives)

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Published on April 3, 2012 1:12:30 PM ● Video Link: https://www.youtube.com/watch?v=gqYKLd3AP_c

Game:

Call of Cthulhu: Dark Corners of the Earth (2005)

Duration: 28:34

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Nous arrivons enfin au terme de notre aventure sur Call of Cthulhu : Dark Corners of The Earth.

Après deux adaptations en point n click, ce 3e opus et le dernier de la série nous aura transporté dans un univers très spécial entre le fantastique et la science fiction.

Ce jeu possède une ambiance particulière que je trouve assez "old school" et même si ce type d'ambiance me rebute quelque peu habituellement, j'y ai très vite accroché pour ce qui est du début du jeu.

L'ambiance se veut assez sombre, les mystères sont épais et le joueur est d'emblée lancé au cœur de l'aventure. Les effets genre vieux films de détective ainsi que les palettes de couleur utilisées n'y sont, à mon avis, pas pour rien.

Une bonne partie du jeu se révèle donc très intéressante avec des phases d'infiltration, une atmosphère parfois suffocante et des jumpscares à gogo. La pression monte alors doucement avant l'arrivée des armes à feu.

Et c'est à partir de là que le jeu prend une tournure désagréable. Le joueur est en effet confronté à des phases FPS ratées ne concordant pas avec les éléments de gameplay survival/infiltration posés jusqu'à maintenant : le héros en mousse meurt en quelques balles seulement et le nombre d'ennemis présents (avec des armes histoire de compliquer les choses) rendent les phases d'infiltration suivantes assez agaçantes.

Le jeu part donc dans un "try and die" particulièrement déplaisant où la moindre erreur devient source d'une mort certaine. Et c'est à ce moment que l'on ne cessera de pester contre les innombrables bugs dont certains empêcheront toute progression (Digimon World le retour lol) !

Malgré de longs passages laborieux je dois tout de même admettre que certaines phases de shoot sont assez grisantes lorsque l'on enchaîne les headshots et surtout lorsqu'elles ne sont pas combinées à l'infiltration (ça défoule et évite les crises de nerf :p)

Le jeu revient ensuite vers l'horreur en laissant place à la narration tout en gardant des phases de FPS. C'est seulement à ce moment là que le jeu arrive à marier quelque peu les deux genres auquels il s'était adonné mais même si la mayonnaise prend, elle a un goût bizarre, comme avariée.

Je regrette au final ces passages à faire sans fautes, hyper relous et refaits 50 fois à cause de leur trop grande difficulté, de leurs bugs et de la mauvaise maniabilité du personnage (voir les séquences de fuite dans l'hôtel, fuite dans le camion, fuite de la fin du jeu et les nombreux passages d'infiltration/FPS galères).

Je regrette également que la narration n'ai pas décollé plus tôt. Le scénario traîne en longueur sans jamais vraiment avancer et, alors que l'on s'attend à de grandes révélations sur la fin, celles-ci sont bien présentes mais finalement peu surprenantes et compréhensible à cause d'une mise en scène perfectible et de la complexité de l'univers duquel est tiré le jeu (en gros si t'as pas lu les bouquins c'est chaud les ballons pour comprendre).

Cependant, le jeu tiens suffisamment en haleine pour ne pas à avoir à le lâcher et la magie de l'univers de Lovecraft rends le jeu foutrement intéressant et singulier pour m'obliger à avoir envie d'en voir une suite ("Destiny's End" qui a été annulée par Bethesda).

Le jeu est maladroit dans la forme bien qu'ayant de bonnes intentions mais est très intéressant sur le fond et laisse entrevoir l'immense potentiel de l'univers créé et de l'intelligence de son auteur.

Merci de m'avoir accompagné sur cette longue épopée et à très bientôt pour de nouvelles aventures ! =)

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