Project Zero 2 Crimson Butterfly - Fin

Channel:

Nate's Hell Descent (archives)

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Published on July 30, 2013 7:34:05 PM ● Video Link: https://www.youtube.com/watch?v=PZ-m-CVEpTQ

Game:

Fatal Frame II: Crimson Butterfly (2003)

Duration: 1:02:41

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35

Quelle fin !

Il y a peu de jeux qui osent vous balancer à la gueule des choses inattendues et surprenantes, pour ne pas dire poignantes.
Ces jeux qui mettent le scénario au premier plan ont tout gagné, et particulièrement lorsque le reste... n'est pas en reste justement. Et c'est là le cas de ce Crimson Butterfly.

Finalement embarqué dans cette histoire passionnante, je n'ai pas su m'en délecter convenablement ni même apprécier la fin à sa juste valeur. Il y a des jours comme cela où l'on se hais d'avoir un cœur de pierre alors que notre esprit, quant à lui, lui crie toute la force émotionnelle que l'œuvre est en passe d'offrir.
Qu'à cela ne tienne, les bonnes œuvres ne se laissent pas toujours comprendre du premier coup et à mesure que je pense (donc je suis) et réfléchis, je réalise peu à peu que le scénario de ce jeu est vraiment excellent et que sa fin est juste aussi parfaite que brutale.

Malgré une difficulté bien trop faible ainsi qu'un trouille maker fonctionnant au ralenti, ce second volet de Project Zero a su gommer les défauts de son prédécesseur : peu de fautes de gameplay, "des" arme(s) agréable(s) à utiliser, une ambiance moins flippante mais toujours aussi enivrante et délectable, des personnages charismatiques, une bande-son qui ne fléchit à aucun moment, une direction artistique toujours aussi léchée, un level design plus inspiré qu'avant, un scénario plus travaillé et un jeu un poil plus long, font de ce Project Zero une franche réussite (longest phrase evaar lawl).

Tout cela servi par ce scénario-puzzle riche en protagonistes et assez compliqué, de manière à garder le mystère tout au long de la partie ainsi que la soif du joueur d'en savoir plus.
Je regrette simplement que la mise en scène et le dosage de la difficulté n'aient pas été plus travaillés car ils auraient pu rendre justice à ce scénario en le rendant peut-être un peu moins confus et en intensifiant les moments importants.

Au final, plus déçu par moi-même que par le jeu, je comprends enfin tout l'engouement autour de ce Project Zero 2: Crimson Butterfly.
Certains points noirs (cités plus haut) ont tendance à l'empêcher de briller de mille feux mais ce n'est pas parce qu'on loupe une partie des étincelles que l'on ne peut pas être ébloui par la lumière dégagée.

Oui, malgré mon incompréhension certaine, j'ai beaucoup apprécié ce jeu. Que dis-je !? J'ai même kiffé ma putain de race ! Si bien que je le recommencerais sans appréhension et avec toute la joie que le monde peut offrir.

En espérant vous avoir fait plaisir autant que je me suis fait plaisir, je vous souhaite à tous une agréable soirée, matinée, journée, week-end, soir, nuit, pâques, noël (rayer les mentions inutiles) et à très bientôt pour de nouvelles aventures !

;)

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