SAINTS ROW : The Third (Xbox 360) Part Ⅰ
🔰 Sorti en 2011, SAINTS ROW : The Trird est un GTA-like développé par Volition et édité par THQ.
Ce troisième épisode reprend l'histoire des Saints quelques années après la fin de SAINTS ROW 2, le Gang s'est alors enrichi en devenant une marque.
Mais cette grande réussite attire les convoitises du Syndicat, la pègre de Steelport, qui compte prendre des parts du gâteau à Stilwater, fief des Saints.
À vous alors de renverser la situation et de jouer à l'arroseur-arrosé dans ce jeu plus déjanté que jamais !
Présenté comme une vraie alternative à GTA, le jeu reprend en effet les éléments principaux d'un jeu bac à sable :
Une ville ouverte, des gangs, des armes et des missions pour asseoir votre popularité dans la ville.
Pour autant, SAINTS ROW se distingue des jeux GTA classiques par une humeur et une ambiance plus déjantée, qui frôle la science-fiction et le surnaturel, là où GTA s'ancrait davantage dans la réalité.
SAINTS ROW : The Third nous permet de retrouver le gang des 3rd Street Saints, désormais à la tête d'un empire financier qui se décline en vêtements et dans les médias.
Cinq ans après les événements de SAINTS ROW 2, nous voici dans Steelport, une ville dominée par une entreprise mafieuse, le Syndicat, où trois gangs se partagent les principaux marchés illicites de la ville : prostitution, drogue, jeux d'argent, etc...
Après une proposition de soumission du patron du Syndicat, rejetée évidemment par les Saints, nos héros se retrouvent pris dans une nouvelle guerre des gangs, sur fond de politique alors qu'une milice armée d'armes futuristes est mise pour restaurer le calme à Steelport :
La Special Tactical Anti-Gang, connue sous l'acronyme S.T.A.G.
Pour cela, il vous faudra gagner en popularité aux quatre coins de Steelport, en réunissant plusieurs personnages clé de la ville, en acquérant des locaux un peu partout et en recréant un empire financier capable de financer la riposte envers le Syndicat.
Dans le détail, SAINTS ROW : The Third propose tout ce qu'on peut rechercher dans un GTA, mais avec un esprit décalé qui frôle la caricature dans tous les domaines : violences, sexe, dialogues, et même des zombies !
Le jeu n'est clairement pas destiné aux plus jeunes et assume totalement sa démesure.
Hélicoptères à exploser à coup de lance-roquettes, prostitué à sauver à bord d'un cargo, mutants armés de lance-flammes et j'en passe...
Tout est excès dans SAINTS ROW : The Third et c'est ce qui fait véritablement le charme du jeu.
Comme dans un GTA classique, les missions tournent globalement toujours autour des mêmes thèmes : une fusillade, un paquet à récupérer ou à escorter, une fuite en voiture ou en hélicoptère.
Bref, ce n'est pas forcément très original ou fin, mais c'est aussi ce que l'on recherche dans ce type de jeu.
SAINTS ROW : The Third n'est pas avare côté durée de vie avec une campagne, à réaliser seul ou en coopération, assez complète et à la mise en scène délirante.
Par ailleurs, le titre comporte un nombre important de "quêtes" annexes et d'activités innombrables, véritables modèles d'absurdité.
Celles-ci pullulent dans tous les quartiers de Steelport à l'image des exercices de fraude à l'assurance, des mini-jeux du professeur Genki, et des escortes impensables de tigres.
Sans oublier le Saints Book, sorte d'almanach affichant divers objectifs à remplir ou assassinats à organiser.
Pour nous faciliter la tâche, le gameplay du titre repose sur une seule et même mécanique : l'amélioration.
Dégâts des armes, résistance du personnage, caractéristiques des véhicules, efficacité du gang, et même planques, tout peut être personnalisé par l'intermédiaire d'un système d'amélioration simple et très, voire trop complet, qu'on en perdrait presque son latin.
L'objectif principal est de débloquer de nouvelles capacités, et autres aides s'appliquant durant les Gunfights qui sont légion et éviter de partir les pieds devant à chaque mission.
Logique, car bien pensé, le Respect fait également son grand retour, et constitue la seule monnaie d'échange avec le dollar bien entendu pour pouvoir accéder à de nouvelles améliorations et progresser dans l'histoire.
Du côté du seul mode de jeu, le mode Horde, sorte de survival assez anecdotique, n'offre que très peu d'intérêt, si ce n'est entre amis.
Enfin, il convient de terminer sur quelques notes de musique.
Les compositions présentes s'avèrent être d'un grand éclectisme.
Le véritable plus, en comparaison à la concurrence, réside essentiellement dans la possibilité de créer sa propre playlist.
À vous donc choisir si vous préférez rythmer vos courses-poursuites avec la Chevauchée des Walkyries de Wagner ou accompagner d'une symphonie de Mozart, pour vos cassages de bouches en bonne et due forme.