Silent Hill: Origins #Fin - Une conclusion pour un commencement

Channel:

Nate's Hell Descent (archives)

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Published on December 13, 2020 4:00:03 PM ● Video Link: https://www.youtube.com/watch?v=FQQOOvb-kzM

Game:

Silent Hill: Origins (2007)

Duration: 1:15:04

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20

L'histoire de Travis se termine en même temps que celle d'Alessa débute réellement.
Cela m'a fait très plaisir de revenir sur Silent Hill: Origins après toutes ces années. Je n'y avais pas joué depuis presque 10 ans et me replonger dans cet univers avec ma mentalité d'aujourd'hui m'a permis de réaliser certaines choses aussi bien positives que négatives.
Cet épisode coche presque toutes les cases de ce que doit faire un Silent Hill mais manque d'une finition correcte. Le développement chaotique du jeu se ressent et l'absence du génie de l'équipe originale ayant travaillé sur les 4 premiers épisodes pèse.
Cependant le résultat reste satisfaisant et sympa à jouer dans l'ensemble. Le théâtre et le motel ont une bonne ambiance et les musique de Yamaoka font des miracles. La transition via les miroirs est intéressante. Cela dit le level design laisse parfois à désirer. Certains combats et énigmes sont plaisants mais les contrôles sont lourds et parfois bugués.
La mise en scène est parfois intelligente mais souvent gâchée par une écriture médiocre.
Il y a donc du bon et du moins bon dans ce Silent hill: Origins et ce, même dans le scénario qui tente de concilier le 1er et le second épisode en proposant une double histoire mais sans aller au fond des choses. Les détails sur l'histoire d'Alessa restent anecdotique et celle de Travis manque de profondeur (bien qu'intéressante) ce qui donne un peu l'impression que le jeu a le cul entre deux chaises.
Au final le cahier des charges est rempli mais la théorie diffère toujours de la pratique et je trouve que le jeu manque de ce petit truc magique qui fait que l'on a affaire à un Silent Hill.
Il s'agit certainement là peut-être de mon gain en maturité qui me pousse maintenant plus vers la qualité quitte à sortir de ma zone de confort dans laquelle règne le fan service.

Je ne regrette absolument pas mon aventure, bien au contraire, et je salue bien bas les efforts et les intentions de William Oertel et de Sam Barlow qui ont sauvé un projet qui aurait pu sortir dans un état absolument épouvantable.
Même si je vois Silent Hill: Origins d'un moins bon œil qu'à l'époque, il gardera toujours une place dans mon cœur.
Silent Hill forever.

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