Command Modern Operation: The gates of Hell: F-15E Strike Eagle en action ep5
6Avant l'invasion du Koweït par l'Iraq, il avait été établi que l'Iraq possédait une importante capacité d'armes chimiques. L’armée iraquienne a utilisé à plusieurs reprises des armes chimiques contre l’Iran, ainsi que divers groupes rebelles comme au Kurdistan. Au moment de la constitution de la coalition pendant le Bouclier du désert, le consensus des agences de renseignement occidentales a estimé que l'Iraq possédait toujours un arsenal chimique important, avait probablement déployé ces armes à l'avance et était prêt à les utiliser contre les forces de la coalition.
La crainte que l’Iraq utilise des armes de destruction massive pour contrer la supériorité de la coalition dans les forces conventionnelles a incité de nombreux responsables américains à déclarer implicitement ou même explicitement que les États-Unis répondraient à une telle attaque avec leurs propres armes de destruction massive, utilisant probablement des armes nucléaires tactiques.
Au niveau tactique et opérationnel, les armes chimiques iraquiennes constituent l’une des principales cibles stratégiques de la puissance aérienne de la coalition. L'effort de neutralisation a été double: les agents chimiques encore stockés dans leurs bunkers situés à l'arrière ont été attaqués avant de pouvoir être déployés; et les forces prêtes déjà équipées d'ogives chimiques (batteries de missiles Scud, unités d'artillerie, etc.) ont été priorisées par la puissance aérienne de la coalition. Mais comme cela arrive fréquemment avec de tels plans, les meilleurs efforts ont quand même entraîné des ratés et des fuites.
Le 18 janvier, deuxième jour de la tempête du désert, le président irakien Hussein - consterné par l'incapacité de l'Iraq à résister aux attaques aériennes massives de la coalition - a adressé un ultimatum au siège de CENTCOM: à moins que les forces de la coalition ne cessent immédiatement leurs actions offensives et se retirent du Koweït, l'Iraq frappera la coalition troupes et / ou toute ville de leur choix avec des armes chimiques.
Alors que les forces américaines se sont empressées de localiser et de neutraliser la menace chimique immédiatement, d'autres actifs en alerte permanente se sont préparés à fournir la réponse nucléaire à laquelle les États-Unis s'étaient engagés. Les portes de l'enfer étaient sur le point de s'ouvrir ...
Side Brief:
L'Irak s'en est mal sorti dans les premiers jours de la tempête du désert, et le président irakien Saddam Hussein menace de recourir à des frappes chimiques pour accroître ses chances de succès, ou du moins pour amener la Coalition à la table des négociations.
Il a fait savoir qu'il avait l'intention de lancer un bombardement de munitions chimiques dans les 36 prochaines heures, à moins que les forces de la coalition ne cessent leurs actions offensives et ne se retirent des frontières du Koweït.
Sa force aérienne est connue pour posséder plusieurs avions Tu-16K Badger G, capables de fournir des munitions chimiquement armées n'importe où dans un rayon de 1100 milles.
La mission des unités F-117A est d'arrêter toute attaque chimique.Les forces auxiliaires à l'appui de cette force furtive sont des pétroliers de la Coalition, des moyens de reconnaissance et des avions de chasse Air-Air, à terre et en mer. Un nombre très limité de missiles Tomahawk restent à la disposition de la Marine.
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