GTA Vice City : The Definitive Edition (Xbox One) Part Ⅰ

Channel:
Subscribers:
518
Published on ● Video Link: https://www.youtube.com/watch?v=SMkrHT0pGjs



Duration: 0:00
113 views
20


🔰 Alors celui-là, c'est mon chouchou, le remastered de GTA Vice City sorti en 2021 !
Mais avant petit retour en arrière.
C'est en 2002, sur la PlayStation 2 que sortait GTA Vice City, le jeu devait être à la base un add-on, une extension de GTA Ⅲ, mais vu le carton planétaire de GTA Ⅲ Rockstar Game s'est dit :
"Il faut le sortir comme un jeu à part entière", et c'est pour ça que cet opus ne s'appelle pas GTA Ⅳ.
Plus tard, ils nous referont le coup avec San Andreas, mais ça, j'en parlerai plus tard, quand je ferai cet opus.

Comme je l'ai dit ci-dessus, GTA Vice City n'est pas vraiment la suite de GTA Ⅲ, sans pour autant être une véritable extension.
C'est plutôt une variation sur le même sujet avec une nouvelle ville, de nouveaux protagonistes et bien sûr de nouvelles armes et de nouveaux véhicules, une espèce de version 1.5 gonflée aux hormones qui améliore l'onctueuse recette de base en rajoutant encore une nouvelle petite couche de provoc.
Le résultat est bien sûr détonnant, pas vraiment original puisqu'il reprend les acquis de la précédente mouture, mais quand même salement accrocheur, surtout qu'il réserve quand même son lot de surprises.

Ce Vice City est un jeu à part qui ne réclame pas GTA Ⅲ pour se lancer et qui ne permet pas non plus de récupérer ses sauvegardes du précédent opus, histoire de commencer la nouvelle aventure avec un petit compte en banque bien garni et un arsenal conséquent.
Dans Vice City on commence à pied, sans un sou et sans amis, à part un avocat véreux et geignard qui ressemble trait pour trait à celui de L'Impasse, en moins fourbe quand même.
Le but de la crapule qu'on incarne est simple : devenir baron à la place des barons en les truffant de plomb ou en les réduisant en purée rouge à la tronçonneuse, de préférence après les avoir servi un temps, histoire de se faire la main et d'être capable de reprendre leurs affaires une fois leur retraite anticipée effective.

Si le scénario ressemble énormément à celui du premier en laissant la même liberté d'action et les mêmes vides, il offre quand même quelques opportunités nouvelles au joueur persévérant qui aura déjà passé dessus une bonne dizaine d'heures au bas mot.
Une fois un petit pécule amassé au fil des règlements de compte en ville, il devient possible d'acheter divers bâtiments qui servent soit de garage et de lieu de sauvegarde, soit d'usines à fric. Après rachat et remise à flot, avec au programme quelques missions destinées à rendre l'affaire rentable, il suffit de se pointer régulièrement pour toucher le blé en bon gros patron qui après en avoir bavé un temps aime bien s'en mettre plein les poches facilement.
Entre autres affaires à reprendre, le jeu propose un studio de cinéma spécialisé dans les films d'art et d'essai qui passent tard le soir sur les chaînes câblées, une compagnie de taxis, une imprimerie ou, plus intéressant, un bar de strip-tease qui permet accessoirement de se rincer l'œil.

Avant d'en arriver là et de commencer à racheter la ville façon Monopoly, il faut tout de même jouer les hommes de main tout au long de missions décousues mais vraiment originales.
En vrac, il faut voler un tank franchement bien escorté par des militaires, faire évader un détenu en se déguisant en policier, participer à une course de bateaux et de Harley Davidson ou même faire exploser un immeuble en construction en manipulant un petit hélico télécommandé.
Chaque mission réserve son lot de surprises et s'avère réellement captivante, malgré quelques gros défauts.

Le gameplay n'est pas toujours bien équilibré et risque régulièrement d'en frustrer plus d'un, soit parce que la difficulté est aberrante, soit parce que le chrono est trop serré.
Il arrive qu'il faille comprendre comment les programmeurs ont conçu la mission pour la mener à bien tant elle s'avère linéaire, alors que tout le reste du jeu prône la plus grande liberté de mouvement.

Pour rattraper le coup, Vice City offre quand même une ville gigantesque dont tous les quartiers deviennent rapidement accessibles, après une poignée de missions seulement.
Il est possible d'y faire tout et n'importe quoi comme voler une voiture ou, grosses nouveautés, une moto voire un hélicoptère, frapper des passants qui déambulaient innocemment, braquer une ambulance et activer des missions indépendantes en allumant les sirènes, devenir livreur de pizza en enfourchant la meule appropriée, faire des cascades qui rapportent des sous en dénichant des tremplins planqués en ville ou encore trouver 100 paquets cachés, juste histoire de dire qu'on l'a fait.

Cette copie de Miami avec les musiques années 80's GTA Vice City, est une suite aux allures d'add-on opportuniste certes, c'est donc aussi en toute logique que l'on s'est rapidement enthousiasmé pour ce nouveau cadre floridien, sa population hétéroclite et les nouvelles possibilités de gameplay distillées au fur et à mesure par les développeurs.
Mais vu le résultat final, on se dit qu'ils avaient eu sacrément raison.