Schvédranne, Jack Hirschman Ft. Robert Spline - Insurrection
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Digital release : November, 5, 2021
CD & vinyl release : November, 12, 2021
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//Auteurs : Tous les titres par Jack Hirschman, sauf Insurrection Jack Hirschman et Frédéric Parodi (Robert Spline)
//Traducteur : Gilles B. Vachon
//Compositeurs : Tous les titres par Antoine Colonna sauf L'arcane de Susie et Sur un vers de Whitman : Antoine Colonna, Charles Adamopoulos et Bernard Pelmoine
//Prises et mixes : Céline Frezza @ Rumble Inn Studio
//Mastering : Alex Psaroudakis
//Production : Jarring Effects Label - Salamah Productions
//Edition : Jarring Effects Label – Zaïne Music
//Distribution : L’Autre Distribution
//Booking : SPRWD Agency
//Graphisme : Clara Vachon
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Lyrics :
La propriété brûle sous nos yeux les
émeutes sont plus que des émeutes, elles
sont une Insurrection !
et les pillages sont plus que des pillages,
….
dans notre naziocratie.
Nous on aime pas la naziocratie et on est
dégoûtés de ce Congrès de crétins …
On veut que les vrais criminels, on les voit
jetés en prison : le Président, ses
hommes, et tutti quantti, ….
dans notre naziocratie.
[ Nous y voilà il fallait bien que ça déborde
que ça dérape un jour ou l'autre de
simulacres en faux-semblants déliquescents
le feu s'embarque.
Les petits soldats du grand capital déploient
toute la panoplie des douceurs policières,
sans sentir un instant s'insinuer dans l'air
qu'ils n'auront bientôt plus que leur
matraque à ronger.
Salut voilà les joyeux damnés de la Terre,
ceux qu'on avait seulement prévus pour être
utilisés par un autre, cet autre qui croyait
jusque-là pouvoir le faire impunément.
Ils vont le retourner ce petit monde que vous
avez voulu construire sans avoir eu l'idée d'y
mettre des gens.
Et l'on retente encore une nouvelle esquive,
une énième diversion, allô le bureau des
pleurs c'est qu'il y avait en fait un coeur à
l'intérieur de nos puissants.
Et les sanglots longs de leurs violons
annoncent le début d'une autre histoire.
N'avaient-il jamais pensé nos gentils
ingénieurs nos marchands militaires qu'une
seule de ces balles puisse un jour finir dans
leur propre front ?
Et les pavés pleuvent comme des pétales de
cerisier déposés par l'orage.
Bientôt viendront les fruits d'une colère
incandescente, d'un horizon défendu, de ce
juste là qu'on nous avait dit d'éteindre ou de
garder pour nous.
Ô torpeur, comme tu nous as tenus
longtemps enlacés dans tes bras tièdes,
habillant tout le quotidien de ridicule et
d'inutile.
Les voilà qui s'indignent et dignes de quoi
va-t’en savoir, de ce bel héritage, de cette
goutte de sang pur qui un jour a coulé dans
leurs veines et leur a surtout permis de verser
celui des autres, au nom d'une autorité,
d'une morale, d'un cheval blanc économique
ou d'une simple envie de se défouler.
Mais c'est bien de cela dont on parle, qu'il
sut juste d'une étincelle, faut pas vouloir
couper les ailes des papillons*].
* Texte écrit par Robert Spline