TERMINATOR 2 : Judgment Day (Nintendo Game Boy) Playthrough.

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🔰 Sorti en 1991 sur la toute première console portable de Big N, TERMINATOR 2 : Judgment Day est un jeu relatant les événements vu dans le second film de James Cameron.
Le jeu est un fourre-tout mélangeant des phases de Run 'N Gun, d'action/plates-formes et même de réflexion, se déroulant sur 5 stages :
• Le jeu débute d’abord dans le futur en 2029, dans la peau d'un John Connor faisant face à une horde de T-800.
Le but étant de détruire des tours de communication dans un ordre bien précis.
• Puis il vous faudra prendre le contrôle du T-800 en reprogrammant ses circuits imprimés dans la base de Cyberdyne Systems.
• Retour dans le présent en 1991, dans la peau du T-800 aux commandes de sa moto, poursuivi par un camion piloté par le T-1000.
• Puis direction les bureaux de Cyberdyne Systems afin d'y récupérer le bras et la puce du premier T-800 détruit en 1984.
• Et enfin, ont fini dans l'usine sidérurgique pour porter le coup de grâce au T-1000.

Développé par Bits Studios et édité par LJN, l’éditeur sans scrupule des années 80/90, partisan du moindre effort et profiteur officiel des jeux à licence basés sur des films renommés, TERMINATOR 2: JUDGMENT DAY sur Game Boy n’échappe pas au triste sort des adaptations bâclées.
Porté sur un nombre incalculable de machines, TERMINATOR 2 s’était révélé plutôt correct, sur Amiga.
Pour la version Game Boy, LJN a repris le même concept : avec 5 stages très courts au gameplay souvent différent, qui peuvent d’ailleurs presque s’apparenter à des mini-jeux.

Si les phases de plates-formes ne sont pas infamantes, mais elles manquent clairement d'intérêt, surtout que les maps sont minuscules, et imposent de faire des allers-retours pour faire passer la pilule.
C'est par ce subterfuge que Bits Studio essaie de faire croire au joueur que le niveau est plus étalé qu’il ne l’est en réalité.
Les différents stages abusent même d’approximations de game design impardonnables, comme par exemple, on est parfois obligé de se faire toucher, sympa quand on sait que l’énergie n’est pas réinitialisée entre certains niveaux.
C'est une barre de vie pour John Connor et une barre de vie pour le T-800 pour faire tout le jeu !

Ensuite, on passe à des phases de réflexion :
Il faut reconnecter les pistes de la PCB, c’est-à-dire reconstruire le systèmes électroniques dans un temps limité afin de permettre à l’électricité d’atteindre le cerveau du T-800.
Le gameplay fortement inspiré de PURPLE SATURN DAY et d’EXTASE, mais en beaucoup moins classe...
Ces 3 petits puzzles sont plutôt sympathiques, certes, il y en a six différents, mais seuls trois sont jouables par session de jeu, en somme, c'est de la loterie.
Sur les six, deux sont particulièrement retors, et le joueur n’a le droit qu’à une seule erreur.
Au bout de deux approximations, c’est le Game Over.
Et l’obligation de recommencer le jeu à partir du premier niveau…

Si vous n'échouez pas à reprogrammer le T-800, vous aurez alors accès à un petit chapitre fort sympathique en forme de course-poursuite entre le T-1000 conduisant un camion et le T-800 sur son Harley-Davidson.
Sauf que l’on meure sitôt que l’on frôle le dit camion... oui, oui, même si on dispose de toute notre énergie.
Puis le jeu retombe dans ses travers, avec quelques passages d'action/plates-formes, pas trop dégueulasses, mais approximatifs et peu passionnants, voire injustes, dû à une difficulté très mal dosée.

TERMINATOR 2 : Judgment Day sur Game Boy est l'archétype du petit jeu qui avait les éléments pour être sympathique, mais qui, faute de contenu, opte pour les méthodes les plus sadiques afin de chercher tant bien que mal à rallonger sa durée de vie, comme :
• Une seule vie,
• Aucun continu,
• Épreuves de la reprogrammation du T-800 au timing serré,
• Objectifs incompréhensibles dans les bureaux de Cyberdyne Systems,
• Et pour planter le dernier clou dans le cercueil, un équilibrage très mal dosé.

Le jeu aurait pu s'appeler TERMINATOR 2 : A single life, car tout semble avoir été mis en œuvre pour que le joueur reparte de zéro le plus souvent possible et souvent sans trop savoir pourquoi, car dans certains stages, on ne nous explique même pas la marche à suivre.
C'est d'autant plus dommage que, sans être renversant, le titre de Bits Studio, avait indéniablement les bases d'un jeu d'action/plateforme, certes assez générique, mais relativement divertissant.
Beaucoup trop court, rendu ponctuellement difficile pour de mauvaises raisons, il demeure un passe-temps acceptable pour les joueurs patients, mais les autres risquent de rapidement s'en aller s'essayer Ă  autre chose et on ne pourra pas trop leur en vouloir.

Mais le 5 septembre 2025, justice sera rendue avec la sortie d'un nouvel opus qui répond au doux nom de TERMINATOR 2D : No Fate, qui, je pense, va envoyer du très lourd.