The Gladiator Road of the Sword (PGM Arcade System)

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Published on ● Video Link: https://www.youtube.com/watch?v=lz-ubAond8k



Duration: 46:17
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🔰 Je continue sur ma lancĂ©e des beat'em all hors normes avec The Gladiator Road of the Sword.
Uniquement sortie sur borne arcade en 2003, The Gladiator Road of the Sword est un beat'em all développé par IGS et conçu pour le Hardware crée par PGM (PolyGame Master)
PGM est un créateur de PCB (Printed Cirtcuit Board) pour system Arcade.
NB: Oui faut bien tout expliquer car sinon il y aura des questions dans les commentaires.

Voici le pitch :
Tout a commencĂ© par l’apparition d’une Ă©pĂ©e sacrĂ©e nommĂ©e Rainbow forgĂ©e par un maĂźtre d’épĂ©e inconnu. Cette Ă©pĂ©e maudite, rĂ©apparaissant Ă  chaque pĂ©riode de grands troubles et de chaos, est Ă  chaque fois responsable de la mort de centaines de personnes.
Depuis sa rĂ©apparition, beaucoup de personnes de la province de Wu-Lin aimeraient s’en emparer. D’aprĂšs la lĂ©gende, l’épĂ©e est aussi lĂ©gĂšre qu’une plume et d’une telle puissance que rien sur terre ne pourrait la dĂ©truire.

Dans des mains malintentionnées, cette arme serait un fléau !
Par le passĂ©, dans une ambiance de conspiration gouvernementale, deux nobles familles furent dĂ©cimĂ©es pour l’avoir possĂ©dĂ©.
A la fin de l’ùre de la dynastie Song, l’épĂ©e est passĂ©e entre plusieurs mains, pour finalement arriver dans celles du maĂźtre du clan San Kuan, une noble famille trĂšs respectĂ©e !
Le clan pendant des dĂ©cennies, garda l’épĂ©e cachĂ©e jusqu’au jour oĂč ce secret fut dĂ©couvert !
La résidence du clan San Kuan fut alors transformée en champ de bataille.
Le maĂźtre du clan dĂ©cida de s’enfuir avec sa femme et l’épĂ©e maudite mais le chef de la Secte du Lotus Blanc en avait dĂ©cidĂ© autrement et il fut victime d’une embuscade pendant son exil !
Ils furent néanmoins sauvés par un homme, Chu Yen Ran.
Avant de mourir le maĂźtre du clan demanda Ă  Chu de veiller sur l’épĂ©e ! Mais le chef de la secte du lotus blanc attaqua l’habitation de Chu Yen Ran et tua presque tout le monde.
Les seuls survivants sont le fils de Chu, la fille du maütre du clan San Kuan et maütre Wu ! Ici finit l’histoire, et commence le jeu.

Ce qui surprends le plus quand on allume le jeu (exceptĂ© la magnifique introduction) c’est la taille des sprites.
Ils sont petits sans ĂȘtre minuscule, mais jolis et finement dessinĂ©s plus fin que se que fessait le CPS Ⅱ de chez Capcom.
C’est probablement un choix dĂ©libĂ©rĂ© pour permettre un trĂšs grand nombre de sprites Ă  l’écran ainsi que la possibilitĂ© de jouer Ă  quatre simultanĂ©ment.
Leur design, dans la plus pure tradition des films d’épĂ©es chinois, on reconnaĂźt facilement les boss par leur taille un peu plus imposante et par leur attaque spĂ©ciale qui nous offre de belles animations.
Les décors eux, sont tantÎt simples, tantÎt magnifiques mais toujours trÚs détaillés, nous offrant une large gamme de couleurs dans de riches dégradés sans trame. Un pur régal.

L'OST est trÚs bien orchestrée et surtout trÚs entraßnante.
C'est du tout bon, les bruitages ne sont pas en reste des impacts dignes des meilleurs jeux de combats et des cris accompagnant le tout, dignes des meilleurs beat’em all.

Le jeu se déroule selon un scrolling horizontal de droite à gauche ou de gauche à droite selon le niveau.
Il est agrĂ©mentĂ© d’un lĂ©ger scrolling vertical pour rendre la surface de combat plus grande.
Le jeu scrolle la majoritĂ© du temps sur 2 plans, tous trĂšs dĂ©taillĂ©es et surtout trĂšs fluides avec souvent de petites animations qui montrent que le jeu n’est vraiment pas bĂąclĂ© comme les braises du feu ou les tissus qui volent au grĂ© du vent.
Les persos sont bien animĂ©s mĂȘme si leurs coups de base manquent de classe mais dĂšs que les combos commencent, c’est merveilleux.
Tout s’enchaĂźne avec une grande limpiditĂ© Ă  l’écran et le jeu reste toujours fluide malgrĂ© le nombre imposant de sprites Ă  l’écran.
Les effets spéciaux privilégient des couleurs trÚs flashies associé à une animation plus détaillée pour ravir nos rétines.

En bref une approche inhabituelle du beat'em all privilégiant les combos et autres coups spéciaux servit par une réalisation propre et de qualité.
Le seul reproche commun Ă  la plupart des jeux IGS sur PGM est peut ĂȘtre le manque de charisme, de personnalitĂ© dans la rĂ©alisation ainsi qu’un gameplay pas trĂšs fun de prime abord.
Un trĂšs bon jeu d’une qualitĂ© technique irrĂ©prochable faisant honneur aux jeux Ă  l’ancienne Ă  base de sprites, qui nous dĂ©voilent rĂ©ellement tout son potentiel qu’aprĂšs quelques petites heures de jeu et lors de son mode multijoueur.