La vérité sur l'Affaire Harry Quebert par Joël Dicker | Lectures
Il s'agit d’un roman policier contemporain.
Marcus Goldman, un jeune écrivain, se retrouve confronté à l'angoisse de la page blanche alors que son premier roman a fait fureur et que son éditeur attend, non sans impatience, un deuxième ouvrage. Afin de retrouver l’inspiration, il décide de recontacter son vieil ami et mentor Harry Quebert. Celui-ci est un écrivain chevronné, devenu professeur en université. C’est d’ailleurs pendant ses cours que les deux hommes se lient d’amitié. Harry lui propose donc de venir séjourner dans la maison où lui-même avait écrit son livre le plus fameux. Marcus accepte avec joie et prend le chemin d’Aurora, une petite ville de bord de mer.
Mais rien n’y fait, l’inspiration créatrice ne peut se décréter. Lorsque Marcus rentre tout penaud à New York, il apprend alors une terrible nouvelle : un cadavre vient d’être retrouvé dans le jardin de son ami Harry. Il s’avère que le corps était celui de Nola Kellergan, une adolescente de quinze ans dont Harry s’était épris et qui avait mystérieusement disparu pendant l’été 1975.
Mais Marcus ne croit pas que son ami ait pu la tuer. Débute alors une enquête qui mettra à rude épreuve les habitants d’Aurora et l’amitié que se portent Harry et Marcus.
Le style de l’auteur est très efficace et il sait manier le suspense avec brio. Son récit est parfaitement construit et, malgré la pléthore de personnages et la diversité des liens les affectant, je n’ai pourtant jamais été perdu.
Les personnages sont très bien caractérisés, du plus secondaire d’entre eux jusqu’à celles et ceux autour de qui toute l’intrigue gravite. Il est d’ailleurs à noter que les personnages ne sont jamais caricaturaux. Il peut arriver de trouver que l’un ou l’une d’eux agit de manière un peu étrange, mais l’auteur nous donne les clés, parfois tardivement il est vrai, pour les comprendre.
L’auteur manie l’humour de manière subtile et son utilisation est toujours utile au récit ou pour caractériser certains personnages.
Les rebondissements sont nombreux et bien amenés sans rendre la trame principale illisible. Seul petit bémol, l’avant-dernier chapitre use et abuse de ce principe. Mais c’est bien là le seul tout petit reproche que je puisse trouver à un livre faisant plus de 800 pages qui se lisent pourtant toutes seules, sans effort.
Mention spéciale aux introductions de chaque chapitre, avec des conseils d’écriture pour la rédaction d’un livre : l’auteur s’intéresse moins au comment qu’au pourquoi, ce qui donne matière à réflexion.
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