L'espoir fait vivre par Lee Child | Lectures
0Il s’agit d’un roman policier se déroulant de nos jours. L’intrigue principale tourne d’ailleurs autour de thématiques d’actualité. Le personnage principal est un héros récurrent, pour autant je n’avais encore jamais lu d’aventures mettant en scène Jack Reacher et cela ne m’a absolument pas gêné pendant ma lecture.
Jack Reacher est un ancien policier militaire. Il ne veut compter que sur lui-même alors il n’a pas de domicile fixe et transporte peu d’argent sur lui. Quand ses vêtements deviennent trop sales ou raides, il les jette et en achète de nouveaux. C’est un homme qui suit son instinct avec l’assurance d’avoir les qualités requises pour vivre au gré des rencontres qui ne manquent pas d’arriver en fonction des lieux où le portent ses pas.
Et voilà qu’arrivé dans la petite ville de Despair, il se voit fraichement accueilli : le restaurant où il s’arrête refuse de le servir, et rapidement quatre hommes viennent lui donner l’ordre de s’en aller.
Il n’en fallait pas plus pour que Jack Reacher décide d’enquêter sur les mystérieuses raisons qui pousse la ville de Despair à repousser ainsi les visiteurs.
D’autant plus que la gigantesque usine de traitement des métaux procure une grande quantité de travail. Et Despair est une ville assez isolée.
Jack Reacher va alors s’allier avec une policière de la ville voisine afin de comprendre ce qui ne tourne pas rond chez les habitants de Despair.
Le style est percutant. Phrases courtes, allant à l’essentiel. L’auteur aime à décrire les voitures, machines, bâtiments mais tout en conservant une fluidité étonnante au regard de la précision de son vocabulaire. De plus il est adepte du principe « montrer et ne pas dire », ce qui fait que l’ambiance malsaine qui entoure la ville de Despair se distille peu à peu au gré de ses descriptions sans être jamais pris par la main.
Ce style est véritablement agréable à lire, et bien qu’il s’agisse d’un roman policier faisant la part belle à l’action, il n’est pas dénué de moments de réflexions et parfois de poésie.
Les dialogues sont très bien écrits et à chaque fois que j’ai eu l’impression que les réactions de Reacher glissaient vers la caricature, l’auteur trouvait un moyen pour me surprendre.
Voici un extrait où Reacher rencontre Vaughan, la policière de la ville voisine. Il se trouve à trois pas de la délimitation entre Hope et Despair...
(dans la vidéo)
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