Comte zéro par William Gibson | Lectures

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Il s’agit d’un livre de science-fiction se déroulant peu de temps après les événements relatés dans Neuromancien, le livre précédemment écrit par William Gibson.
Les personnages évoluent toujours dans un monde où la cybernétique et les corporations ont pris tellement d’importance que les états ne sont plus que des coquilles vides.
Cette fois-ci l’auteur nous fait suivre les tribulations de trois protagonistes : tout d’abord le comte zéro, cow-boy du cybernet qui se retrouve avec des tueurs à ses trousses après avoir frôlé la mort de peu dans le cyberespace. Ensuite Turner, un mercenaire spécialisé dans les exfiltrations de cadre supérieur. Si l’un d’eux désire changer de corporations sans que celle-ci ne cherche à l’en empêcher – le plus souvent en le tuant – alors Turner est l’homme de la situation.
Pour finir il y a Marly Krushkova, une galeriste se retrouvant mandaté epar un des hommes les plus riche de la planète pour retrouver l’artiste ayant créé une étrange boite à souvenirs.

Si cette présentation du livre parait un peu étrange tant les différentes intrigues ont l’air éloignées les unes des autres, c’est qu’il faut à peu près les deux tiers du livre pour commencer à voir, en filigrane, les liens qui unissent les trois points de vue.
Bien que l’on retrouve les éléments du cyberpunk, comme les IA qui vivent dans le cyberespace ou des rites vaudous se mêlant à la technologie, une bonne partie de l’action ne se passe pas en ville mais plutôt dans la nature, voire dans l’espace. Chaque intrigue prise séparément est intéressante à suivre même si certains personnages manquent un peu d’épaisseur. Le problème c’est qu’à chaque fois ce sont les personnages secondaires qui sont les plus intéressants à suivre. Il m’a fallu attendre les deux tiers du livre pour véritablement accrocher à l’histoire. Les personnages principaux servent essentiellement à mettre en lumière les particularités du monde dans lequel ils évoluent. Les deux personnages principaux du précédent livre paraissaient bien plus humains et je m’inquiétais de savoir s’ils allaient survivre. Dans Comte zéro je n’ai pas ressenti cela pour eux et comme l’intrigue ne dévoile réellement son enjeu que dans les quarante dernières pages, j’avais régulièrement l’esprit qui partait ailleurs en lisant et je devais assez souvent me reconcentrer pour ne pas perdre le fil.
Au final, c’est le style de l’auteur qui m’a permis de continuer, car le livre est agréablement écrit et si l’on a lu Neuromancien, alors une bonne partie des termes techniques et de l’univers ne sont plus des freins à la lecture.
Au final, c’était une lecture plaisante, mais elle ne laisse que peu de souvenirs bien que la fin soit à la fois poétique et pour le moins dépaysante.

Extrait dans la vidéo.

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