Le Messie de Dune par Frank Herbert | Lectures

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Il s’agit du deuxième livre du cycle de Dune.
Après s’être vengé de l’empereur et de la maison Harkonnen, Paul Atréides est devenu le nouveau dirigeant des grandes maisons. Après douze années de combat à travers l’empire, son règne s’étend désormais sur tout l’univers connu grâce à ses légions de Fremens, ses soldats du désert. Mais Paul est plus que cela, il est considéré comme un dieu grâce à ses visions de l’avenir et c’est un empire théocratique qu’il dirige.
Beaucoup pensent que sa prescience est une bénédiction. Paul, non : il aperçoit loin dans le futur les conséquences dramatiques dues au déferlement de ses légions. Ses visions l’emprisonnent dans une voie, et il doit lutter contre la fatalité.
Pour autant la prescience n’est pas une route déjà tracée, c’est un paysage, avec ses vallons et ses montagnes. Des zones d’ombre existent donc. Surtout que d’autres personnes avec de tels dons existent, et deux personnes prescientes ne peuvent se voir l’une l’autre. Est-ce là l’échappatoire dont rêve Paul ?
Ou son salut viendra-t-il de la conspiration qui se trame afin de le faire tomber ? Car de nombreuses forces ne supportent plus de vivre sous le joug du despote que Paul est devenu. Est-ce que le Bene Gesserit réussira à récupérer les précieux gènes de Paul ? A moins que ce ne soit le Bene Tleilax qui arrive à ses fins grâce au ghola offert à l’empereur ? Ce ghola, un clone de Duncan Idaho, ancien compagnon de Paul, ne possède pas la mémoire de celui dont il est la copie. Restera-t-il fidèle à la maison Atréides s’il devait jamais recouvrer sa mémoire ? A moins que l’un des danseurs-Visage du Bene Tleilax n’arrive à approcher suffisamment l’empereur en prenant l’apparence de quelqu’un qui lui est proche ?
L’un de ces conspirationnistes héritera-t-il de l’empire ? A moins que les enfants à venir de Paul n’aient leur mot à dire.
Les événements, placés douze ans après l’accession de Paul au trône de l’empire, dévoilent un protagoniste comme enfermé par ses visions. Paul Muad’Dib pensait avoir trouvé la liberté dans le désert, il pensait que sa prescience lui ouvrirait de nouveaux horizons. Mais Frank Herbert en a décidé autrement. Il revient sur ses thèmes de prédilection, déjà évoqués dans le cycle des saboteurs : comment se gouverner ? Quel effet un gouvernement a-t-il sur ceux qui dirigent ? Quelle latitude existe-t-il réellement quand on a entre ses mains la destinée de milliards de personnes ?
Bien que l’histoire aborde le destin personnel de Paul, les deux protagonistes principaux sont plutôt le ghola, ce clone de Duncan Idaho, revenu d’entre les morts sans sa mémoire, et ceux qui l’ont créé : le Bene Tleilax.
C’est une histoire courte et intimiste, comme une sorte de long épilogue aux aventures épiques de Dune. Comme si Herbert avait eu peur de l’engouement rencontré par Dune et qu’il avait voulut mettre ses lecteurs en garde : non, Paul n’est pas un héros, et sa victoire le consumera. Ne vous laissez pas abuser par les prophètes, surtout s’ils dirigent.
Il y a peu d’action et les dialogues sont omniprésents. Ce livre a donc une grande partie des caractéristiques des tragédies grecques : longs dialogues, poids du destin, mort inéluctable. Ce livre décrit le paysage qu’a laissé le passage du souffle épique du premier livre.

Extrait au début du livre où Paul se débat contre ce que lui révèle ses visions : (dans la vidéo)

0:00 Présentation de l'histoire
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3:08 Extrait